Le métier de plume s’apparente parfois à l’expérience de Bill Murray dans Un jour sans fin. Lorsque l’on travaille pour un Groupe, un dirigeant, un client, écrire un énième discours, édito ou communiqué est un challenge.
Pourtant, comme dans le film, la magie de l’écriture apparait : un angle nouveau, un éclairage de l’actualité qui vient renforcer l’argumentation, une figure de style qui, ce jour-là, tombe à pic : « la maison brûle », « moi, Président » … Petite confidence de plume, il m’arrive d’être étonnée par ce que j’ai rédigé.
Dans tous les cas, il y a bien in fine un texte original, pertinent dans le contexte présent et en accord avec l’état d’esprit de l’organisation et sa gouvernance.
Cette magie n’en est pas vraiment une. Comme dans l’art de l’illusion, elle est le fruit d’un travail, d’une maîtrise des mots, d’une appréhension des enjeux et d’une capacité à traduire une stratégie en arguments. Elle relève également d’une sensibilité à l’air du temps et aux inflexions du groupe ou de la personne que l’on représente. C’est bien évidemment un goût pour l’écriture.
Or, au sein d’une organisation, cette compétence et cette appétence ne sont pas forcément disponibles. Le directeur ou responsable de la communication, voire le directeur de cabinet, est souvent happé par le quotidien ou concentré sur un projet prioritaire, par affinité ou parce qu’on le lui a demandé.
C’est là qu’une plume dédiée prend tout son sens, qu’elle soit rattachée au Président ou à la communication, ou un conseil extérieur.
Pour vos prochaines tribunes ou prises de parole, laissez-vous surprendre par la magie de la plume.